vendredi 15 mai 2015

Jusqu'à ce que la mort nous unisse de Karine Giebel

Présentation :  

Titre : Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Auteur : Karine Giébel 
Date de sortie : 2011
Nombre de pages : 604
Éditeur : Pocket
Genre : Thriller
Prix : 7 70
 

Résumé :
 
L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l'image de certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets. L'Ancolie, c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière. Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, que ce n'est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d'effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons. Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale...


Mon avis :
 
L’avant dernier livre que j’ai lu de l’auteure, m’en reste plus un (snif, snif). Au même titre que « Satan était un ange », on sort complètement de ces espèces de huit-clos ampli de tension dans lesquels l’auteure avait l’habitude de nous projeter (remarque, même si ces deux livres n’ont rien en commun, si ce n’est l’auteure, ça en fait quand même deux, donc puis-je encore parler d’habitude ? Je ne sais pas).

Peut importe, ce que j’aime, c’est justement, cette tension. Cette pression et le ton que Karine Giebel donne à ses histoires dés les premières lignes. On sait par avance que tout ne vas pas être une partie de plaisir pour les personnages. Que tout va partir en vrille dés le commencement, que le mot respirer, ne fait pas parti du vocabulaire de l’auteure. Non, les protagonistes n’y ont pas le droit. Et nous non plus.

Même si j’ai aimé « Jusqu’à ce que la mort nous unisse » Je n’ai pas retrouvé cette force, cette plume agressive qui ne laisse de répit ni aux protagonistes ni même aux lecteurs. En règle général, l’auteure ne prend jamais de pincettes, ne prend jamais le temps de poser le décor, on entre d’emblée dans le vif du sujet. Mais pas ici. Jusqu’à ce que la mort nous unisse est une histoire qui commence doucement, très doucement. Le temps nous est donné de rencontrer les personnages, de les connaitre, de passer beaucoup de temps dans leur environnement, de prendre le temps de les comprendre… de découvrir les paysages alentours…

Il est vrai que dans la première moitié du roman, il ne se passe pas grand-chose. On regarde, on écoute… on découvre les prémisses du problème posé, et on continue tranquillement… on se pose quelques questions, mais on est pas pressé. Ici l’auteure ne nous pousse pas… on est libre d’y aller à notre rythme.

C’est seulement à la fin du roman, que tout se met en place. La par contre, On retrouve LA KARINE GIEBEL… ça va vite, on ressent la même pression que les personnages, on a envie de savoir le pourquoi du comment On veut comprendre, on a peur etc.

Malgré que l’action arrive à la fin, et malgré une ou deux réserves, j’ai quand même aimé. Parce que ce qui n’a pas changer ce sont ces personnages aux caractères bien prononcé, bien étudié. Ces personnages qu’ont fini pas aimer et qu’on est dégouté parce qu’à la fin y en a toujours un qui nous quitte… (L’une de mes réserves, il ne le méritait PAS). Aussi parce que l’auteure trouve toujours le moyen de nous surprendre, nous balader… On croit une chose (l’auteure s’est arrangée pour) et puis, à la toute dernière minute, juste à ce moment précis ou on ne s’y attend absolument pas, un retournement de situation prend place…

Les deux points négatifs que je noterais, d’abord, ce que j’ai marqué juste au dessus, le fait qu’à la fin nous perdons toujours quelqu’un, d’habitude ça ne me gène pas. Au contraire, je trouve que ça donne encore plus de cachet à l’histoire, mais la, j’ai trouvé que c’était mal venu et franchement, vu ce que arrive aux personnages, ça manquait de crédibilité… et l’histoire d’amour, même si cela explique parfaitement le titre… Oui parce qu’il faut attendre la toute fin pour le comprendre…

M’enfin bon, je vais bouder quelques jours l’auteure parce que croyez-moi Vincent, il va me manquer. Beaucoup. Snif. Mais bon me connaissant, je me jetterai sur son dernier roman plus vite qu’il ne faut pour le dire.

Si comme moi vous aimez Karine Giebel, vous vous laisserez tenter par cette lecture qui reste néanmoins une excellente lecture...
 
Ma note :

16,5/20 
♥♥

4 commentaires:

  1. Maintenant, j'ai peur de découvrir ce livre, c'est malin. :/ lol
    Bon, j'ai encore le temps, vu que je n'ai pas encore tout lu de cette auteure.

    RépondreSupprimer
  2. Lui aussi faut que je le lise, j'en ai lu deux de cette auteure et je suis fan !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Etant également fan, moi je dis qu'il faut tous les lire lol.

      Supprimer